Robbie reste
RÉSUMÉ
Robbie est mort, il s’est fracassé à moto contre un arbre. Suicide ou accident ? Harold est un ami de jeunesse de Robbie. Fauché, séparé, il emménage dans le shack de la mère de Robbie, dans le patelin des Laurentides de son enfance.
Désoeuvré, buvant trop, il fouille le téléphone et l’ordinateur de Robbie, et reconstitue le parcours de cet ami perdu de vue depuis plusieurs années. S’opère alors une sorte d’identification au mort, un transfert qui permettra à Harold de faire la paix avec la fuite du temps et de traverser de l’autre côté des apparences.
Avec beaucoup de doigté et de justesse, sans s’appesantir, Guillaume Bourque offre un récit maîtrisé : complexe, mais empreint de sérénité. Ici, la nostalgie toxique se transforme en petite bière, et la peur du lendemain (de veille), en lumière du matin.
PRESSE
C’est magnifiquement écrit, extrêmement maîtrisé […]
Il y a des chambres d’écho avec la littérature partout dans ce livre.
Mélikah Abdelmoumen, Dimanche on lit
… un récit captivant sur l’amitié, la perte et la quête de sens au cœur de l’obscurité.
Philippe Fortin, Les Libraires
C’est un style très sobre, mais très travaillé, très maîtrisé […] On arrive à la fin du roman après avoir fait un voyage vraiment inattendu, complément ailleurs qu’on croyait, et on réussit à travers tous ces deuils-là à découvrir chez le narrateur, mais à retrouver aussi nous-mêmes un furieux désir de vivre, d’aimer, de lire. C’est vraiment un livre dont on aurait dû parler plus.
Mélikah Abdelmoumen, Dessine-moi un matin
Ici, la souffrance, la perte, la solitude et le cynisme ne se contentent pas d’exacerber le romantisme de l’antihéros. Ils dérangent, vraiment, avant de s’avérer nécessaires pour faire place à une sérénité et à une ouverture qui seront les pierres d’assise d’une résolution et d’un renouveau
qui prend sa source tant dans le passé que dans le futur.
Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir