Maisons perdues, maisons rêvées

Prix indicatif : 23.95 $
Format : 14 x 21,6 cm
Nombre de pages : 200
ISBN : 978-2-7609-4965-2
Parution : 5 mars 2025
Mélissa Grégoire

Maisons perdues, maisons rêvées

Roman québécois

RÉSUMÉ

Maisons perdues, maisons rêvées raconte la relation que Marie entretient avec ces maisons qu’elle a habitées ou voulu habiter, et qui deviennent des maisons de rêve dans ce temps pur qu’est le temps retrouvé, tant il est vrai, comme le dit l’exergue, « que les maisons à jamais perdues vivent en nous. En nous, elles insistent pour revivre, comme si elles attendaient de nous un supplément d’être » (Bachelard). Est-il possible de donner une seconde vie à ces maisons, de les abriter comme elles nous ont abrité·es et d’ainsi déjouer la mort ?

Chacun des textes qui composent ce roman correspond à une période de la vie de Marie, associée aux êtres chers vivant dans telle ou telle maison. On y découvre l’expérience paradoxale d’un deuil qui puise dans l’amour des êtres perdus (ou qu’on craint de perdre) la force de consentir à la perte et de continuer de vivre avec eux dans ce qui ne peut plus être détruit.

Car ce que cherche Marie lorsqu’elle se tourne vers la maison ancestrale de sa grand-mère et la petite école de son village, ou qu’elle passe d’un côté à l’autre du fleuve où elle a été heureuse, c’est de pouvoir être partout chez soi (comme l’écrit Etty Hillesum en route vers Auschwitz) ; c’est d’apprendre à voir, comme le lui a enseigné son ami jardinier au seuil de la mort, jusqu’à ce qu’elle trouve la bonne distance entre le dedans et le dehors, entre elle et les autres ; c’est de pouvoir être tout entière dans ce qu’elle regarde.

ON EN PARLE
… Mélissa Grégoire poursuit une œuvre où elle se permet d’explorer
avec intelligence et finesse un certain nombre de questions existentielles,
tout en se confrontant avec délicatesse aux êtres et aux livres.
Christian Desmeules, Le Devoir

Grande joie de retrouver la plume sensible et intelligente
de Mélissa Grégoire, cette discrète écrivaine québécoise qui compte
sans doute parmi les plus lucides et les plus pertinentes de sa génération. […] L’autrice sait quelle ficelle tirer, comment fixer le temps entre les pages pour qu’au sortir de son histoire, on envisage la vie sous d’autres auspices. L’époque en a besoin.
Claudia Larochelle, Elle Québec

Chaque chapitre de ce roman à l’écriture posée observe
un lieu particulièrement chargé de sens pour Marie,
une enseignante au collégial en quête d’un certain ancrage. Le récit de la narratrice se penche
sur la nature, les gens, les souvenirs qui la rattachent à ces espaces de vie pour certains disparus,
pour d’autres seulement imaginés. Du doute finira par surgir une évidence : tout est une question de regard…
Geneviève Tremblay, L’Actualité

Avec sa plume fine et hypersensible avec un rythme qui valse tout en lenteur,
Mélissa Grégoire offre un roman hypnotisant rempli de références littéraires
qui plaira aux contemplatifs.
Marie-France-Lou Lemay, La Presse


NOTICE BIOGRAPHIQUE


Mélissa Grégoire a publié des nouvelles et des essais dans les revues Contre-jour et L’inconvénient, ainsi que les romans L’amour des maîtres (2011) et Une joie sans remède (2020). Ce dernier ouvrage lui a valu d’être parmi les finalistes de l’édition 2021 du Prix littéraires des collégien·nes. En 2025 est paru son roman Maisons ...