La foi du braconnier
RÉSUMÉ
Un peu hors-la-loi, à demi Mohawk, pas mal braconnier, le narrateur raconte, au lendemain d’un suicide raté, les dernières années de sa vie au cours desquelles il a sillonné en pick-up le continent, à la recherche d’une grandeur qui l’aurait transporté. Des années pendant lesquelles il a pourchassé les bêtes, aussi les femmes, entre un boulot de cuisinier branché à Chicago, le séminaire et la contrebande de cigarettes, poussé toujours plus loin sur une route dont le parcours, vu du ciel, trace les mots de mépris qu’il a envie de hurler à une Amérique qui le déçoit : F— Y–. Cette quête ayant comme trame de fond la fin du millénaire est écrite dans un style ponctué de références musicales allant de Leonard Cohen à Nirvana et portée par une narration où les recettes de gibier côtoient les enseignements de saint Augustin. Un texte à l’encre brute, qui a les odeurs de la terre dans laquelle on a planté un couteau; un roman intelligent, à la sensualité sauvage, et dont la lumière est celle des matins de chasse.
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Artiste peintre réputé, Marc Séguin a aussi réalisé un film (Stealing Alice, 2016) et un documentaire (La ferme et son État, 2017), et publié des romans remarqués (La foi du braconnier, 2009 ; Hollywood, 2012 ; Nord Alice, 2015 ; Les Repentirs, 2017 ; Jenny Sauro, 2020). Son travail d’auteur lui a valu d’être finaliste à de nombreux p...