La disparition d’Heinrich Schlögel
RÉSUMÉ
Une archiviste amateure fascinée par un fait divers tente d’agencer les pièces du puzzle que constitue la vie d’Heinrich Schlögel en rassemblant des fragments de ses journaux intimes, de sa correspondance et de ses photographies d’enfance.
Heinrich a vingt ans en 1980 lorsqu’il quitte l’Allemagne pour l’île de Baffin. Il y entame un périple inspiré par les récits de l’explorateur Samuel Hearne, parti à la recherche du passage du Nord-Ouest au xviiie siècle. Son voyage prend rapidement des allures fantasmagoriques alors qu’il fait d’étranges rencontres et que des visions inexplicables surgissent du paysage arctique.
Revenu deux semaines plus tard à son point de départ, Heinrich constate que trente ans se sont écoulés sans qu’il ait pris une ride et qu’il doit s’adapter à un siècle qui n’est pas le sien.
Où se situe la vérité, et quelle part d’invention doit-on au travail de l’archiviste ? Dans cette quête pour retrouver celui qui ignore qu’il n’est plus là, la ligne entre le monde tangible, le passé et le présent est ténue. Le résultat est une captivante méditation sur les étendues nordiques, la persistance de la mémoire, le colonialisme et la nature même du temps. Somme de souvenirs réels pourtant inventés et de réalité fictive, La disparition d’Heinrich Schlögel est une œuvre vivante et visionnaire.
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Martha Baillie a étudié aux universités d’Édimbourg, de la Sorbonne et de Toronto. Après s’être intéressée au théâtre, elle s’est tournée vers l’écriture. La disparition d’Heinrich Schlögel est son cinquième roman et le premier traduit en français. Elle vit à Toronto avec sa fille et son mari.