Mia est la mère de Simone. Mia est séparée. Et voici la vie d’une mère séparée quand l’ex s’est recasé et que l’enfant devient un enjeu. Car les amours anciennes ont le tour de plonger leurs griffes dans le présent… Qui gagne et qui perd, alors ? Claudia Goyette explore, avec l’exubérance qui la caractérise, la guerre des ex.

« J’avais du gros fun dans ma nouvelle vie de femme séparée ; je faisais le party une semaine sur deux sans m’inquiéter pour l’avenir de mon enfant. Daniel avait de l’argent en masse et payait pour tout ce qui concernait Simone, sans exception : l’école privée, les cours de ballet, les vêtements griffés, les vélos, les toboggans, les souliers… Je n’avais même pas à débourser un sou pour une paire de mitaines ou une boîte de crayons de cire. Il s’occupait de sa fille comme si c’était une petite poupée de porcelaine et, en plus, il ne me dérangeait jamais durant ma semaine de congé. Je pouvais sortir sans risquer un appel de son côté. J’avais bien su choisir le père de mon enfant. »

ON EN PARLE
Lire ce troisième roman tragicomique signé Claudia Goyette est un peu comme regarder un accident de voiture : c’est horrible, mais on veut savoir jusqu’où ça va aller. Il donne la parole à une mère récemment séparée qui fait tout pour pourrir la vie du père de son enfant et, par le fait même, celle de sa progéniture, traumatisme intergénérationnel oblige. Le projet aurait pu échouer dans des mains moins habiles, mais l’autrice parvient à exploiter avec finesse notre curiosité malsaine pour la psychologie tordue de cette femme vile et misérable.
Sophie Chartier, Le Devoir

C’est en pleine « guerre des ex » que nous entraîne le personnage de Mia,
une mère séparée qui n’a jamais eu à se soucier du père de sa fille…
jusqu’au jour où celui-ci se recase. Désormais, fini « le party une semaine sur deux
sans m’inquiéter pour l’avenir de mon enfant », écrit-elle.
De l’autrice qui a signé Portrait de femme en feu et Bénie soit Brenda.
Laila Maalouf, La Presse