Lorsque Michel Tremblay ouvre la boite des bonbons assortis de son enfance, il donne à déguster de succulentes scènes qui sont des bonheurs de souvenirs: avec sa mère Nana, sa tante Albertine et sa grand-mère Victoire. son oncle Josaphat-le-Violon et son père Gabriel, tous les personnes sont réunis autour de lui pour évoquer comment son théâtre familial était essentiellement fait de doux mensonges et de petites tragicomédies quotidiennes. En évoquant les « Nowells » de son enfance et d’autres épisodes qui ont marqué sa jeunesse, il montre en même temps, dans de savoureux dialogues, comment s’est formée l’extrême sensibilité de son écriture à travers les filets de la mémoire trompeuse.

Des bonbons mous, durs, des fondants, des caramélisés, toujours des gourmandises remplies d’émotion pure.