Au retour de l’école, quelques semaines avant Noël, le monde d’une jeune fille implose. À neuf ans, elle apprend que son père s’est enlevé la vie.

Face au déni et au mutisme de son entourage, l’enfant, devenue adolescente, se barricade derrière un mur d’indifférence. Elle tente d’apaiser par l’écriture, la forêt et une attitude téméraire la béance qu’a laissée en elle cette disparition.

Le style brut et incisif de Véronique D’Anjou lève le voile sur les mots et les maux tabous entourant le suicide. Mêlant narration et prose poétique, elle raconte la déflagration et l’onde de choc, la stupeur et la tristesse, la colère et la révolte, la solitude et la nordicité.

Quand notre voie semble vouée au cul-de-sac, qu’en est-il de l’espoir et de la reconstruction ?

ON EN PARLE
Loin d’être un roman noir et morbide, Blast offre au lecteur la possibilité
d’une réflexion sur l’espoir, les figures familiales et l’amitié. L’amitié,
la « sororité » : véritables bouées de sauvetage en cas de chocs, de crises, de Blast.
La Recrue

L’autrice a réussi à aborder un sujet brutal avec brio.
Ce livre est une perle pour mieux comprendre la façon dont le deuil non vécu
peut se répercuter à l’adolescence, comment l’adolescente tend à camoufler sa détresse.
D’Anjou entrecoupe le récit avec des poèmes, des chansons, des mots courts qui parlent pour eux-mêmes.
Une réussite sur toute la ligne.
Valérie Ouellet, Page par page

Dans un style incisif, en mêlant la narration et la poésie,
elle décrit l’onde de choc vécue par l’héroïne tout au long de son adolescence en Abitibi.
Un roman dur, mais extrêmement touchant.
Véronique Larocque, La Presse

Récit poétique où le « tu » réfères au père qui a décidé
« de ne plus être le père » dans son histoire, Blast percute de par sa portée émotive,
mais aussi la force brute de la langue de Véronique d’Anjou.
Sophie lit

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