Dans la petite ville d’Iria en Ontario, Catherine Reindeer, une étudiante dans la vingtaine mariée à un libraire de plusieurs années son aîné, disparaît. Peu de temps auparavant, un autre étudiant, Donny Zimmerman, connaissait le même sort. Il devient vite clair que tous deux ont été enlevés, et de vigiles en recherches, d’interrogatoires en soupçons, la ferveur de la communauté s’étiole, les recherches stagnent, et les deux victimes sont peu à peu reléguées à l’oubli que le temps sécrète. Puis Catherine réapparaît.

Livre sur la dissolution, l’abandon et la disparition, Cœurs battants soulève la question : comment survivre à la perte ? – celle d’une épouse, d’un enfant, d’un petit ami –, mais aussi comment surmonter l’effacement des sentiments envers ceux que les liens affectifs nous avaient rendus si proches ?

Rebecca Rosenblum livre ici un roman sur l’amour, capable de déchirer les êtres, mais aussi de les aider à se relever, ou de laisser dans le sillage de son absence des dommages incommensurables. Le lecteur découvrira un texte d’une extrême sensibilité aux accents contemplatifs, susceptible de remettre en question bien des façons d’envisager l’existence.