Quand les guêpes se taisent
RÉSUMÉ
Une jeune femme découvre que son père est mortel et infidèle, une autre fait son jardin et l’amour avec la même passion ; une mère reçoit pour la première fois son fils avec son amant, une autre songe à quitter son mari mais revient border sa fille ; quelqu’un perd la foi en voyant mourir sa vieille chienne ou émerge de la drogue le temps d’une chanson…
Les personnages de ce recueil ont en commun leur amour de la vie, où qu’elle se trouve – dans les êtres, la nature ou les animaux -, qu’elle commence, finisse ou recommence, qu’elle soit aussi légère qu’une journée de printemps ou le papotage de cousines à une noce, aussi sournoise qu’une lumière d’automne ou le bonheur au fond d’un lit.
D’où vient cette étonnante maturité d’un premier livre ? Stéphanie Pelletier écrit à partir d’images, de sons, d’odeurs, et tisse ses histoires à même ces instants dans lesquels toute une vie se condense, se reforme. Les protagonistes, enracinés dans leur corps, ici et maintenant, ne sont pourtant pas à l’abri des épreuves et des crises, mais ne se laissent jamais déporter trop longtemps ou très loin d’eux-mêmes ; ils savent par expérience que la vie, petite et têtue, continue de battre partout dans la maison et au dehors pendant qu’ils souffrent ou meurent un peu avec ceux qui partent.
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Stéphanie Pelletier est directrice artistique de L’Exil, organisme produisant des spectacles littéraires. Elle a publié des nouvelles dans différentes revues ainsi que le roman Dagaz en 2014, qui lui a valu de figurer dans la sélection annuelle des « Dix jeunes auteurs à surveiller » de l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! ...