Le Vieux-Québec est une histoire d’amour
RÉSUMÉ
Dans les romans de Jacques Poulin, il y a des personnages d’écrivains publics, de traducteurs, de libraires, de lecteurs professionnels… Il y a des serveuses de café qui écrivent des poèmes, des petites liseuses qui veillent à l’ombre des bibliothèques, et de toutes jeunes filles qui portent des romans sur leur cœur. Il y a, surtout, un auteur qui a fait de la ville fortifiée la véritable demeure de son écriture.
L’œuvre de Jacques Poulin, qui s’étend sur près d’un demi-siècle (1967-2015), s’est principalement ancrée dans le Vieux-Québec. Il est le premier romancier à avoir abordé ce quartier historique comme un univers cohérent qui, d’un titre à l’autre, a construit une ville-livre, où abondent cafés, librairies, musées, bibliothèques, et où flânent les écrivains en quête d’inspiration.
C’est à cet auteur et à cette ville que Marie-Ève Sévigny rend hommage par son « essai déambulatoire », où la promenade devient prétexte à réfléchir au pouvoir de la littérature sur notre quotidien. À travers les thèmes chers à Poulin (la nostalgie, la ville-livre, l’amitié, la chaleur humaine, les rêves de fraternité…), l’histoire d’amour entre le Vieux-Québec et les livres apparaît, protégée par les murailles de pierre, épaulée par le fleuve.
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Marie-Ève Sévigny enseigne la littérature à l’université (UQAR, UQAM). Pendant près de quinze ans, elle a dirigé La Promenade des écrivains (2008-2022), parcourant Québec avec le grand public à travers les œuvres des écrivain.es ayant décrit la capitale. Spécialiste des villes littéraires, elle a obtenu avec Chrystine Brouillet le ...

