À la manière d’un rituel qui s’accomplit, Incante invite à explorer un paysage poétique où cohabitent le sacré et le profane, la douceur et la révolte, la sororité et le féminisme. Ce manifeste appelle à poser un geste fondamental : rendre ce qui doit être restitué, préserver ce qui permet d’avancer.

Sois celle qui réfléchit les routes
aplanis les périls
arase-les
pour les chevilles
de celles qui te suivront

ON EN PARLE
Bien qu’Incante constitue son entrée en poésie, l’univers d’Audrée Wilhelmy
se nourrissait d’une densité, d’un pouvoir d’évocation et d’une langue rythmée,
dont la parenté avec la poésie était patente. Qui plus est, ses romans mettaient en scène
une lignée de femmes qui trouvent ici un écho manifeste :
« Incante est un voyage poétique qui navigue à travers les épreuves,
tribulations et triomphes de l’existence, d’une perspective distinctement féminine. »
Présenté comme un « manifeste, un appel à la solidarité »,
« le projet invite à réfléchir, à se rassembler, à se mobiliser.
Yannick Marcoux, Le Devoir

Incante est un souffle transmis, une matière organique, un battement vif.
« Voici la fête enragée qui m’habite », murmure la voix, et ce murmure devient loi.
Une clarté ardente naît de ce poème qui, à défaut de consoler, soulève ;
qui, en un mot, engage à la vie.
Salomé Assor, Lettres québécoises

Au gré des poèmes courts, campés au centre des pages,
Incante « invite à explorer un paysage poétique
où cohabitent le sacré et le profane,
la douceur et la révolte, la sororité et le féminisme ».
On y retrouvera des thèmes chers à l’autrice :
l’animalité, la nature, le rituel et la puissance des femmes.
Audrey-Anne Blay, La Presse