À Mockbeggar, port isolé de la côte nord de Terre-Neuve, Abe Strapp s’apprête à épouser la fille d’un marchand concurrent pour assurer son emprise sur le littoral lorsque la Veuve Caines intervient pour empêcher ce mariage.
Cet acte est le premier d’une bataille qui va alors se jouer entre l’homme et la femme, qui sont aussi frère et sœur. Le premier est rustre et stupide, l’autre sournoise et manipulatrice, et c’est la soif de contrôle sur les entreprises et les gens de la côte qui conduira ces deux rivaux depuis l’enfance à se livrer à une lutte sans merci, alimentée par le désir de vengeance.
Alors que leur haine se transforme au fil du temps en vendetta et en violence, la communauté est de plus en plus divisée, et même les innocents se voient contraints de prendre parti, avec des conséquences tragiques.
Au gré des saisons incertaines et des pénuries, des tempêtes dévastatrices, des pandémies et des corsaires en maraude, c’est le cœur humain qui se révèle être l’adversaire le plus redoutable et le plus imprévisible pour chaque individu entraîné malgré lui dans cette querelle sans fin.

Exploration subtile des ravages du pouvoir, L’adversaire est aussi l’évocation remarquable d’une époque perdue en même temps que le miroir sombre de notre temps fait d’animosité et de coups bas. Ce livre confirme Michael Crummey comme l’un des meilleurs romanciers canadiens du moment.

Retrouvez en vidéo ici une entrevue de Michael Crummey à l’occasion de la parution de son roman en France.

ON EN PARLE
Dans un style impeccable, auquel le travail de traduction rend fort justice,
l’auteur offre un roman à la maîtrise indéniable qui s’abreuve à même l’inépuisable puits de l’âme humaine. Quelques pages à peine suffisent pour mesurer les qualités narratives
et littéraire de ce roman. Une plongée brutale et irrésistible.
Josianne Létourneau, Librairie Médiaspaul

Crummey s’est plongé dans le passé de sa région pour créer l’une des œuvres de fiction
les plus sombres et les plus impressionnantes jamais écrites au Canada dans les cent dernières années.
The Globe and Mail

Le roman de Crummey est tout simplement fascinant.
Quill & Quire

Le mot chef-d’œuvre est parfois galvaudé, mais il semble ici correspondre à la réalité :
L’adversaire est tout simplement un chef-d’œuvre.
Toronto Star

En plus de dépeindre un cadre vivant et des personnages inoubliables,
l’auteur impressionne par sa dextérité à se servir de la langue pour rendre compte de l’époque.
Ce livre captivant est le chef-d’œuvre de Crummey.
Publishers’ Weekly

 L’adversaire est un livre magnifique, d’une puissance immense,
et d’une ingéniosité sans faille. On ressort totalement abasourdi de la lecture de ce roman.
The Washington Post

Un chef-d’œuvre captivant.
Kirkus Review

Un roman dense et ingénieux.
The Wall Street Journal